Le monde sportif s’était réuni hier pour un atelier de partage de l’avant-projet de loi relative aux activités physiques et sportives. Présidant la rencontre, la ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye a expliqué les raisons de ce conclave.
«Cette initiative entre dans le cadre de nos plans d’action sectoriels que nous avons érigés au rang des actions prioritaires. Il faut que nous fassions des réformes, notamment la loi numéro 84-59 du 23 mai 1984 régissant la Charte du sport et qui n’est plus en phase avec ce qui se passe aujourd’hui dans les aspects du professionnalisme, du financement, du dopage et de l’intelligence artificielle.
Mais, il y a des étapes à suivre jusqu’à l’Assemblée nationale», souligne-t-elle. Pour le vice-président du Comité national olympique du sport sénégalais (Cnoss), Ibrahima Wade, «il y a urgence, car le sport est devenu un enjeu de société, économique et politique. Il est donc normal que cette réflexion soit lancée. Le Comité national olympique du sport sénégalais (Cnoss) et les Fédérations ne peuvent que se réjouir».