Le Sénégal est devenu officiellement un pays producteur de pétrole après son premier baril produit ce 11 juin du puits de Sangomar.
Les revenus des différentes parties prenantes sont attendus après la production des barils à venir. Cependant, PETROSEN risque de payer ses revenus en dette. Ou du moins une bonne partie de ses revenus.
Selon Libération, la Société des pétroles du Sénégal, dans le projet pétrolier du puits de Sangomar, a emprunté 450 millions de dollars à Woodside Energy ITD en janvier 2020 pour «financer une partie de ses besoins» pour une durée initiale de 5 ans. Celle-ci a été prolongée de 2 ans «à compter de la date d’échéance de la durée initiale et la deuxième durée prolongée à compter de la date d’échéance de la durée de la première durée prolongée jusqu’au remboursement intégral du prêt avec un taux d’intérêt de 6,5% par an».
C’est le même procédé qu’a entrepris Petrosen sur le gaz de la GTA. L’entreprise nationale a aussi emprunté 290,0145 millions de dollars à BP pour 7 ans à un taux de 6,5% par an. PETROSEN va rembourser avec les revenus qu’elle va obtenir de la vente du GAZ.
Khadija NDIAYE
