Les réactions ne manquent pas, depuis la frappe meurtrière d’Israël à Rafah, dimanche soir, qui a fait au moins 40 morts et 65 blessés, selon un bilan de la Défense civile dans la bande de Gaza.
Emmanuel Macron s’est lui aussi exprimé ce lundi matin. « Ces opérations doivent cesser. Il n’y a pas de zones sûres à Rafah pour les civils palestiniens. J’appelle au plein respect du droit international et au cessez-le-feu immédiat », s’est indigné le président de la République sur X.
Si l’armée israélienne assure avoir visé « un complexe du Hamas » sans enfreindre le droit international, le Croissant-Rouge palestinien et la présidence palestinienne assurent que c’est un camp de réfugiés qui a été ciblé. Israël a admis qu’un de ses avions avait «frappé un complexe du Hamas à Rafah dans lequel opéraient d’importants terroristes», dont deux responsables du mouvement en Cisjordanie, Yacine Rabia et Khaled Nagar. Tsahal a indiqué avoir «éliminé le chef d’état-major du Hamas en Judée-Samarie ainsi qu’un autre haut responsable du Hamas».
« La frappe a été menée contre des cibles légitimes au regard du droit international, grâce à l’utilisation de munitions précises et sur la base de renseignements précis indiquant l’utilisation de la zone par le Hamas », a-t-elle dit dans un communiqué.
Khadija NDIAYE