Un rapport de la Cour des Comptes s’est intéressé au ministère de la Pêche et de l’Économie maritime. A la Direction de la Pêche maritime, le chef de la Division de la pêche artisanale a été cité dans ledit rapport pour «absence et rémunération injustifiées ».
De 2020 à 2022 son salaire a doublé voire triplé sans pour autant travaillé un seul jour.
Pour se dédouaner, Ibrahima LO révèle que «depuis 2012, il traînait des problèmes de vision qu’il a essayé de soigner à Abass NDAO sans amélioration ».
Par la suite, il a demandé à être remplacé pour prendre ses soins en 2020 aux Etats-Unis. Lesquels soins lui ont coûté 28.288 dollars soit 16 millions 972 mille 800 F CFA.
«Mon traitement a duré, car il fallait des analyses pour diagnostiquer la situation, suivre une procédure et respecter une liste d’attente de patients qui me devançait. (…) J’ai supporté mes frais médicaux très onéreux en tant que fonctionnaire pouvant bénéficier de 4/5 de prise en charge. Je n’ai jamais cessé d’exercer. Je faisais mon travail à distance », a-t-il déclaré. Poursuivant, il revient sur la polémique sur son salaire qui a triplé au fil des années.
«Le salaire net perçu n’excédait pas plus 272.000 FCFA par mois pour un cadre de la hiérarchie A. La somme de 1. 458.648 FCFA constitue un avancement de grade et d’échelon entre 2016 et 2020. De juillet au 31 décembre 2022 correspondant à l’octroi de l’indemnité spéciale octroyée aux agents du secteur primaire (250.000), j’avais repris service et mené beaucoup d’activités de terrain. Les enquêteurs n’ont même pas tenu compte de ma reprise de service en août 2022. Mon dossier médical qui devait servir de pièce justificative apparemment n’a pas servi », ajoute-t-il.
Se disant offusqué d’être cité dans le rapport sans pour autant être entendu à l’époque, Ibrahima LO révèle que «cette mission d’audit n’avait pas pour objet d’enquêter sur les ressources humaines de la DPM ». Pour lui, c’est l’œuvre des calomniateurs.
Khadija NDIAYE