Fondé en 1984 par le défunt Sidy Lamine Niass, Walf Fadjri n’a pas varié dans sa ligne de conduite. Ce constat a été établi, ce week-end, lors de la cérémonie de dédicaces de deux livres parus dans le cadre de la célébration des 40 ans du groupe de presse.
«Le Groupe Walf n’est d’aucun bord. Nous sommes équidistants des chapelles politiques. Nous avons invité tout le monde. Le groupe n’est pas pour l’opposition encore moins du côté du pouvoir. Ce sont les trains qui n’arrivent pas à l’heure qui nous intéressent. Notre objectif est d’accompagner l’État. L’information est gratuite, mais la communication est payante. Nous avons besoin de ces moyens pour payer les salaires. Nous sommes contre-pouvoir. Mais nous ne sommes pas contre le pouvoir. Nous avons subi l’année dernière une discrimination. En 2023, notre part de l’aide à la presse a été divisée en quatre fois moins que ce que le groupe percevait. Alors que des groupes moins solides que Walf ont obtenu plus. Le partage doit être équitable. Le ministre de la Communication refuse d’associer Walf Editions au fonds d’aide à l’Edition. Nous célébrons les 40 ans de Walf. Ce n’est pas 40 jours. Cette célébration repose sur quatre critères: la crédibilité, la constance, l’histoire du groupe qu’on peut assimiler à l’histoire du Sénégal et la philosophie du groupe. C’est un mur de lamentations. La fondation est solide. Walf ne transigera jamais parce que les principes sur lesquels il est bâti sont solides. Nous sommes dans le cœur des Sénégalais».