Revenant sur l’importance qu’il accorde à la journée du 04 décembre, l’actuel Président directeur général du groupe de presse WalFadjri a lui aussi, comme ses prédécesseurs, livré sa compréhension de l’ouvrage posthume de son défunt père.
«La cérémonie d’aujourd’hui (hier, Ndlr) est le plus grand hommage à l’honneur de Sidy Lamine Niass. Le livre a été écrit en 2011, lors du printemps arabe. Après 2011, il a vécu sept années. Mais il n’a pas voulu le publier. Il savait que le livre était pour une nouvelle génération. Il est venu à son heure. Je l’ai lu plusieurs fois. J’ai eu une nouvelle compréhension du livre. Le livre était destiné à la génération de 2023», estime Me Cheikh Niass. «La solution, c’est l’Afrique. C’est le Sénégal», ajoute-t-il. Une thèse qu’il illustre par la crise de la Covid-19 durant laquelle l’Europe a été beaucoup plus impactée que l’Afrique.
Selon Me Cheikh Niass, son défunt père n’avait jamais voulu devenir président de la République. Il a toujours voulu prendre la plume pour son immortalité. C’est ce qu’il a fait, poursuit le Pdg de Walf, avec la publication de plusieurs ouvrages. «Il aimait les recherches. Il écrivait en arabe ou en français», soutient-il.
Sur un autre registre, Me Cheikh Niass rassure que le groupe sera toujours en conformité avec les exigences du peuple, mais également avec la modernité. Ce qui lui a valu cet élan de solidarité. «Le groupe est leader sur les réseaux sociaux. Toutes ses plateformes sont très suivies», se félicite-t-il.