L’explosion médiatique au Sénégal a installé le secteur dans une anarchie totale. Le ministre Me Moussa Bocar THIAM s’est offusqué d’une telle situation qui dépasse l’entendement. Le ministre a recensé devant les députés la scène médiatique du pays composé de… 491 radios, plus de 400 sites en ligne dont 54 enregistrés.
Me Moussa Bocar THIAM de regretter les parutions de quotidien qui, selon lui, ne se sont pas enregistrés pour être reconnus. « Chaque jour 54 quotidiens paraissent. Il faut que les gens apprennent à encadrer le secteur qui, je le rappelle, nécessite une application rigoureuse des règles qui le régissent ». Selon le ministre, « le principe de liberté qui fait que chacun fait paraître un quotidien. C’est regrettable de noter que dans les quotidiens, il n’y a pas de contenus » martèle Me Moussa Bocar THIAM qui oriente son discours vers le journaliste : « c’est quelqu’un qui doit donner de bonnes informations. Si les gens ne font plus de journalisme, c’est la loi qui va s’appliquer. On est dans un cadre réglementé » a t-il précisé.
Seulement voilà, le ministre a oublié d’évoquer la responsabilité de l’Etat dans cette anarchie médiatique du pays. En effet, pour éditer un quotidien par exemple, un certain nombre de conditions sont posé exigées.
Avec Le Témoin