C’est maintenant officiel. Malick Gakou est candidat à la présidentielle de 2024. Il a été investi par son parti à l’issue d’un congrès auquel ont pris part les responsables des 46 départements du Grand parti. La grande salle du Cices qui a abrité l’événement était exiguë pour accueillir ce beau monde. Il aura fallu installer un écran géant devant l’esplanade pour suivre la cérémonie d’investiture. Ragaillardi par la foule, le patron du Grand Parti lance tout de go : «A partir de février 2024, je serai le 5ème président du Sénégal. Le prochain président du Sénégal en 2024 s’appellera Malick Gakou». «Les Sénégalais me connaissent et je connais les Sénégalais. Je connais leurs attentes qui concernent la prise en charge de l’emploi des jeunes, la lutte contre la précarité, le développement économique et social, le développement industriel du pays… Nous allons faire de l’agriculture le moteur de la croissance inclusive du Sénégal. Il nous faut un leadership nouveau et une ambition nouvelle au service de la cause nationale», poursuit-il.
Dans son speech, le patron du Grand Parti n’a pas raté Macky et son régime. Il a tiré à boulets rouges sur l’apériste en chef. «Il n’y aura jamais un troisième mandat au Sénégal. Comment le président Macky Sall peut-il avoir la prétention de demander un troisième mandat, alors qu’il a échoué. Le Pse a échoué, sa politique économique a échoué… », assène Malick Gakou.
Selon lui, le président Macky Sall a conduit le Sénégal à l’arrière-plan de l’État démocratique avec une justice inféodée et des libertés confisquées. «C’est la raison pour laquelle, à travers le programme alternatif Suqali Senegaal, nous allons ressusciter la voie du changement, la voie du progrès et du développement. Le Sénégal doit changer», indique encore le candidat déclaré à la prochaine présidentielle. Celui qui doit porter ce changement, selon Gakou, doit être une personne avec des mains propres, un homme compétent, une personne d’expérience, un homme qui va servir le Sénégal et non se servir. «Notre pays est aujourd’hui gangrené par la corruption, par le népotisme, le ponce pilatisme. Pour lutter contre ces gangrènes de la démocratie, du développement, il nous faut des compétences et des convictions et un patriotisme engagé», poursuit le candidat à la présidentielle de 2024.
Magib GAYE