Le code électoral en son article L22 alinéa 1 demande à la Commission électorale nationale autonome (CENA) de présenter un rapport dans les trois mois qui suivent le scrutin. Ainsi, le président Doudou NDIR et ses services ont produit un document pour les élections municipales et départementales de janvier 2022. Et selon le rapport, plusieurs recommandations doivent être prises en compte pour l’amélioration du processus électoral.
« Le dialogue politique, le cadre juridique, la révision exceptionnelle des listes électorales, les déclarations d’investitures, les rencontres entre la CENA et diverses structures, la formation, la communication et la sensibilisation » doivent être améliorés pour permettre à l’électeur d’être au fait de ce qui se passe surtout lors de la délivrance du certificat de résidence.
En outre, la CENA invite la DGE et la DAF à renforcer le matériel informatique et le personnel en vue d’une utilisation plus efficiente du pointage automatisé.
D’autre part, concernant les requêtes pour les contentieux, la CENA révèle que « rarement les tribunaux ou cours de justice ont eu à traiter autant de dossiers liés aux élections. Cette floraison de contestations est sans nul doute due à l’intérêt pour les élections départementales et municipales, manifesté par les citoyens sénégalais et, au-delà, par les partis, constitués dans leur grande majorité en coalition et des individualités constituées en entités de personnes indépendantes ».
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