Edouard MENDY et Cie ne pourront rejoindre la tanière que le 3 janvier prochain, à moins d’une semaine de la 33e édition de la CAN au Cameroun, prévue du 9 janvier au 6 février 2022.
Une décision des clubs anglais qui exaspère le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF). Seulement, pour ne souhaite pas aller dans une logique de confrontation avec les clubs anglais qui refusent de libérer à temps les joueurs sénégalais pour Augustin SENGHOR, il n’est pas question d’aller au clash avec les employeurs des internationaux sénégalais.
«Il ne sert à rien d’aller en guerre contre les clubs. Il est préférable d’avoir des joueurs en pleine possession de leurs moyens. Et à ce niveau, il est possible entre des clubs et des associations nationales que les gens puissent trouver des accords», a réagi Me SENGHOR.
Le 1er vice-président de la CAF, qui prenait part à la finale de la Coupe du maire de Gorée, semble même comprendre les dirigeants anglais à qui il trouve des circonstances atténuantes. Selon lui, l’absence des joueurs africains peuvent leur être préjudiciable au plan comptable. Nous parlons avec Edouard MENDY et Sadio MANE pour trouver la meilleure formule. Rien n’est encore arrêté… Il y a un contingent des meilleurs joueurs africains en Europe. S’ils ne sont pas dans leurs clubs, ça compte au niveau des points de leur équipe», dit-il.
La pression des clubs anglais a donc payé. Ainsi, certains internationaux vont manquer des matches de préparation et risquent d’arriver à la CAN lessivés.
WALFNet