La famille de Ndiaga Diouf, décédé le 22 décembre 2011, à la suite d’une rixe à la mairie de Mermoz-Sacré-Cœur, réclame un jugement définitif.
«Il a été assassiné et jusqu’à présent, la justice n’a pas été faite. Depuis cette date jusqu’à présent, nous menons une lutte pour que justice soit faite, pour que l’âme de Ndiaga puisse reposer en paix», déclare Mouhamadou Lamine Thiam. Oncle du défunt Ndiaga Diouf et porte-parole de la famille, il fustige les lenteurs judiciaires et affirme qu’ils attendent un verdict «équitable et juste» à la hauteur des faits.
Par ailleurs, il s’insurge contre les informations qui font état de leur abandon du dossier. «Des informations manipulées disent que la famille de Ndiaga Diouf s’est découragée et ne va plus au procès. C’est faux et archi-faux. On s’est absenté une seule fois à cause du Magal de Touba. Nous avons été toujours présents lors des convocations. Seulement les renvois ont été nombreux», dit-il. Par contre Barthélémy Diaz, à l’en croire, ne venait jamais au tribunal. Il se faisait représenté par ses avocats qui ont demandé et obtenu plusieurs renvois.
Théodore SEMEDO