La mort supposée par pendaison du complice de Boy Djiné, Abdou FAYE, continue de tenir en haleine l’opinion. Le Secrétaire général de la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO) est d’avis que la justice doit ouvrir une enquête pour situer les responsabilités. Car, indique Sadikh NIASS, le décès du prisonnier est suspect.
« Toute mort en prison est une mort suspecte. Il y a eu en tout cas récurrence de cas de suicide soit disant. Dans de pareil cas, la RADDHO exige qu’il y ait ouverture d’une enquête. Le procureur doit ouvrir une enquête pour situer les responsabilités. Même en cas de suicide, il y a des responsabilités qui pèsent parce qu’une personne gardé à vue de devrait pas avoir les moyens de se suicider », plaide le secrétaire général de la RADDHO.
Par ailleurs, le défenseur des droits de l’homme se dit partagé par le résultat de l’autopsie du corps du défunt. A l’en croire, une contre-expertise doit être faite pour savoir réellement si les appréhensions de la famille d’Abdou SARR sont avérées ou non.
« La thèse du suicide a été aussi contestée par les parents de la victime. Et dans ce cas, une contre-expertise peut être demandée pour authentifier l’expertise de l’autopsie qui a été sortie le 10 juin pour confirmer qu’effectivement Monsieur Abdou FAYE s’est donné la mort par pendaison », déclare-t-il.
Seulement, le SG de la RADDHO trouve que le procureur de la République doit ouvrir une enquête «immédiate pour élucider les circonstances du décès et d’en tirer les conséquences de droit».
WALFNet