Après avoir passé des années à justifier son absence dans ses listes, le sélectionneur Didier Deschamps a été amené à expliquer ce mardi le grand retour de Karim Benzema (33 ans) en équipe de France !
Comme pressenti ces dernières heures, l’attaquant du Real Madrid figure en effet dans la liste de 26 joueurs retenus par le technicien pour disputer l’Euro (voir ici). Il n’avait plus été appelé depuis octobre 2015 et l’affaire de la sextape de Mathieu Valbuena.
La rencontre qui a tout changé
Dans l’entretien accordé à TF1 et M6, le coach tricolore a dévoilé les coulisses de ce retour et mis en avant une rencontre qui a eu lieu entre les deux hommes «il y a un petit moment quand même» et qui leur a permis d’aplanir leurs différends. «Je n’ai pas la capacité, personne ne l’a, Karim non plus, de revenir en arrière et de changer quoi que ce soit. Le plus important, c’est aujourd’hui et demain. Bien évidemment, pour arriver à cette décision, il y a eu des étapes, dont une très importante : on s’est vu et on a discuté longuement. C’était l’étape la plus importante. Ensuite, j’ai eu une longue réflexion par rapport à plein de choses pour en arriver à prendre cette décision», a mis en lumière le double champion du monde.
Ne comptez pas sur DD en revanche pour dévoiler la teneur de leur échange ! «Je ne vais pas vous dévoiler un mot de notre discussion, ça ne regarde que nous deux mais il en avait besoin et moi aussi», a tout de même admis le sélectionneur. Alors qu’il a régulièrement mis en avant sa logique de groupe pour justifier les absences de l’ancien Lyonnais, le Basque a assuré que l’équilibre du vestiaire ne sera pas menacé par son retour. «Climat apaisé ? Tout un chacun, dont moi, aspire à avoir le climat le plus apaisé possible même si par expérience, dans le football, la moindre petite étincelle peut avoir des conséquences importantes», a rappelé l’homme de 52 ans.
Pas une affaire personnelle
Alors qu’il a énormément souffert des propos de Benzema qui l’a accusé d’avoir «cédé à la pression d’une partie raciste de la France» en ne le convoquant pas pour l’Euro 2016, Deschamps a tenu à souligner qu’il a mis ses états d’âme de côté pour le bien-être collectif. «Je ne veux pas faire un cas particulier, depuis que je suis sélectionneur, j’ai déjà été confronté à des situations difficiles avec certains joueurs (une référence à Adrien Rabiot avec qui il avait aussi eu un différend en raison de sa place de réserviste pour le Mondial 2018 avant de le rappeler en août 2020, ndlr), j’ai toujours passé outre mon cas personnel parce que je considère que l’équipe de France est au-dessus de tout, elle ne m’appartient pas, même si j’ai bien conscience que la responsabilité que j’ai est importante, de par les choix que j’ai à faire», a conclu le technicien, persuadé d’avoir fait le bon choix en vue d’une issue heureuse le 11 juillet prochain.
Maxifoot