Celui qui avait annoncé « l’invalidité » de l’inscription de Karim WADE sur les listes électorales revient à la charge.
Après la retentissante sortie de l’ancien assesseur de la CREI, qui a battu en brèche les arguments qu’il avait soulevés, Bernard Casimir CISSE a refait face à la presse ce mardi lors d’un atelier sur le système de parrainage.
Selon le directeur de la communication de la Direction de l’automatisation du fichier (DAF), la loi ne l’autorise pas à commenter les propos du juge Yaya Amadou DIA. A l’en croire, ce serait s’immiscer dans une affaire pendante devant la justice.
« Après la publication des listes, la loi permettait aux citoyens qui s’estiment lésés de déposer un recours dans un délai de 15 jours qui prennent fin aujourd’hui. Durant cette période, nous en tant qu’administration pensons que c’est la loi qui parle. Et si une affaire est pendante devant la justice, l’administration n’a pas le droit d’en parler. Si quelqu’un pense qu’il en a le droit, on lui la liberté de le faire. Mais nous, la loi ne nous permet pas d’en parler… », déclare Bernard Casimir CISSE qui évite totalement le sujet.
Poursuivant, le chargé de la communication de la DAF estime qu’il n’est pas question d’écarter qui que ce soit. Seulement, ajoute-t-il, « la loi dit que telle ou telle personne peut ou ne peut pas être sur les listes. Tant que ces articles (L31 et L32, ndlr) sont dans le code électoral sénégalais nous allons les appliquer ».
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