Privé de parole lors du Conseil présidentiel sur l’insertion et l’emploi des jeunes, le regroupement des diplômés sans emplois a décidé de se faire entendre.
Dans une lettre adressée au chef de l’Etat et rendue publique, ils ont exposé des solutions à la lancinante question du sous-emploi des jeunes. Fermement engagés pour l’insertion professionnelle des diplômés, ils ont proposé des solutions. «Suite à notre diagnostic Monsieur le président de la République, il urge d’initier très tôt les étudiants à la pratique en combinant l’enseignement théorique à la pratique, l’organisation annuelle de tous les concours est une solution démocratique, l’intégration de l’enseignement du droit dans le cycle secondaire pour régler la problématique de l’ignorance des fondamentaux par les citoyens, pour renforcer la citoyenneté et la connaissance de l’Etat de droit», ont proposé comme solutions Yves Nzalé et ses camarades. Ils ont proposé le recrutement massif dans la fonction publique pour remédier au vieillissement des fonctionnaires, le recrutement de juristes, économistes, géographes, sociologues pour servir d’expertise technique au sein des ministères et directions, le recrutement de doctorants et chercheurs dans les universités publiques et privées pour remédier au déficit d’enseignants et d’encadreurs. Pour eux, la multiplication des centres de formation professionnelle serait une bonne solution, le recrutement dans les institutions comme l’Assemblée nationale, le Hcct, le Cese pourrait, également, améliorer la performance de ces institutions.
Magib GAYE