Ousmane Sonko était, hier, dans les locaux du groupe Walfadjri pour marquer sa «solidarité» après la suspension du signal de la Télé perpétrée lors des événements du 3 au 8 mars derniers.
Le leader de Pastef souligne que même s’il n’était pas impliqué dans ces événements dont les dégâts collatéraux ont abouti à la suspensions de ce signal, il serait venu marquer sa solidarité au nom de la démocratie et au nom des exigences du peuple sénégalais. «Même si nous n’étions pas directement concernés par les événements qui sont à l’origine de cette coupure, nous serions venus marquer notre solidarité. A fortiori si notre personne et notre nom sont au cœur de ces événements», affirme Ousmane Sonko qui a vivement dénoncé la suspension du signal de Walfadjri, «un patrimoine national qui a grandement contribué au renforcement de la démocratie».
Ousmane Sonko, déplorant de «telles pratiques au 21e siècle», demande le respect de la liberté de la presse, du droit à l’expression, mais surtout à l’information. Pour lui, les autorités doivent prendre de la hauteur en restant à équidistance de nous tous. «Quand on vous confie les rênes de l’Etat, vous êtes le père de la Nation et vous devez traiter de la même manière toutes les personnes qui sont dans des conditions d’accéder aux mêmes droits, en particulier pour la presse, dans la régulation et les marchés publics», soutient le député. Le chef de file de Pastef souligne par ailleurs que la presse ne doit pas être fragilisée car, elle a un grand rôle à jouer dans l’équilibre social. Estimant qu’elle doit toujours s’adosser sur l’indépendance, la véracité des informations, Ousmane Sonko refuse que des organes de presse soient créés pour défendre exclusivement des intérêts personnels. Selon lui, la presse doit stabiliser nos acquis sociaux car, le Sénégal ne connait pas de limite entre ses différentes composantes.
Khady GUEYE (Stagiaire)