L’ancien ministre libéral déplore la façon dont la politique est faite au Sénégal. Invoquant l’affaire qui défraie actuellement la chronique, Khoureychi THIAM s’en désole au regard du contexte actuel.
« Comme si cela ne suffisait pas, nous sommes confrontés aux menaces terroristes, à l’augmentation de la fièvre jaune, à la confirmation de la présence du virus Ebola, au réveil de la rébellion en Casamance qui souligne un pari hasardeux sur le pourrissement de cette lutte longtemps au point mort et qui se réveille au son des patriotes, à un sentiment anti colon du fait de l’accaparement de nos ressources par des étrangers, à une révolte grandissante de jeunes en chômage, à des pères de famille désorientés du fait de la rareté de la dépense quotidienne. Ce cocktail paraît de plus en plus explosif », décrit Khoureychi THIAM.
Poursuivant, l’ancien ministre Commerce, de la Consommation et de l’Artisanat trouve qu’avec ce tableau lugubre, les autorités devraient être plus préoccupées par les nombreuses difficultés auxquelles les Sénégalais sont confrontées.
« A l’heure où le monde entier fait face à un ennemi commun, la Covid 19, au Sénégal, nous avons le temps de jouer aux pyromanes avec la démocratie et la paix au pays d’El Hadj Oumar Foutiyou TALL, de Cheikh Ahmadou Bamba, d’El hadji Malick SY, de Limamoulaye, de Cheikhna Cheikh Saad Bouh, de Baye NIASS, du Cardinal Yacinthe THIANDOUM, du Cardinal Théodore Adrien SARR, de Lat Dior, d’Alboury NDIAYE et d’Aline Sitoe DIATTA », s’insurge le dernier ministre de l’Economie maritime de Me WADE.
WALFNet