Trois réactions distinctes pour un même message. Les trois derniers présidents des Etats-Unis ont tous exprimé leur effroi ce mercredi face aux violences perpétrées dans le Capitole, un « déshonneur » dont ils imputent la responsabilité à Donald Trump et au camp républicain.
L’ex-président américain Barack Obama, qui s’est exprimé en dernier, a estimé que les violences qui ont eu lieu au Capitole étaient « une honte », mais pas une « surprise » étant donnée l’attitude de Donald Trump et des républicains.
« L’histoire se souviendra des violences aujourd’hui au Capitole, encouragées par un président qui a menti sans relâche sur l’issue d’une élection, comme un moment de déshonneur et de honte pour notre pays », a-t-il indiqué dans un communiqué. « Mais on ne regarderait pas la vérité en face si on considérait cet événement comme une surprise totale », a-t-il ajouté, dénonçant le « crescendo violent » des derniers mois alimenté par refus des républicains de « dire la vérité ».
« Je suis consterné… »
L’ancien président américain Bill Clinton a regretté de son côté une « attaque sans précédent » contre les institutions américaines, « nourrie par plus de quatre années de politique empoisonnée ». « La mèche a été allumée par Donald Trump », a accusé l’ancien chef d’Etat démocrate.
« Les résultats d’élections ne sont ainsi contestés que dans les républiques bananières — pas dans notre république démocratique », a également fustigé l’ancien président américain George W. Bush « Je suis consterné par le comportement irresponsable de certains dirigeants politiques depuis l’élection et par le manque de respect montré aujourd’hui à l’égard de nos institutions, de nos traditions et de nos forces de l’ordre », a encore souligné George Bush, alors que le président sortant républicain Donald Trump continue de refuser de reconnaître sa défaite à l’élection présidentielle.
Le Parisien