L’opposition s’agrippe à la lancinante question des inondations. Contrairement aux autres formations politiques, les Fds en plus de tirer sur Macky Sall et son régime ont proposé des pistes de solutions.
Babacar Diop et ses camarades de Fds constatent une absence totale du gouvernement actuel sur la question des inondations, malgré un investissement de 750 milliards de Frs Cfa engloutis, sans aucune reddition de comptes. «Pourtant la question des inondations a été une demande sociale forte adressée aux différents régimes qui se sont succédé depuis Léopold S. Senghor, sans qu’aucune solution intelligente ne soit trouvée. Il est donc grand temps que les grands changements s’opèrent pour résoudre de manière définitive ce problème à l’échelle du territoire national», souligne Fds qui compte jouer sa partition à l’émergence d’un Sénégal viable et vivable. «La question des inondations n’est pas une affaire que l’on pilote à vue, mais plutôt un sujet qui requiert une planification cohérente et structurée. Au lieu de créer des structures pléthoriques, couteuses et sans aucune utilité observable pour le pays, nous proposons dans notre programme des méthodes nouvelles, des ressources humaines de qualité et du matériel suffisant pour trouver des solutions idoines et définitives. Il s’agira surtout de créer une toute nouvelle Stratégie d’aménagement du territoire national (2020-2050), suivi d’un Plan directeur d’aménagement du territoire (2020-2025) et d’un Plan opérationnel d’aménagement annuel du territoire pour tout le Sénégal», proposent Babacar Diop et Cie. Au niveau des organes et directions qui seront chargées de piloter la Stratégie et les Plans, Fds s’engage à mobiliser des spécialistes rigoureux et compétents pour s’occuper des inondations à temps complet, en leur donnant des moyens de grande envergure afin qu’ils soient à la hauteur d’une mission importante de cette nature. «Par la suite, nous créerons un corps de vérification publique, doté de moyens conséquents, afin que le suivi des travaux soit assuré, une fois que les phases de construction d’infrastructures sont complétées. Selon notre vision des choses, c’est d’abord dans les instances techniques que les questionnements scientifiques sur ce problème devraient être transposées et ainsi permettre à l’État de disposer de moyens pour évaluer l’évolution de la situation en temps réel», ajoute le Fds.
Magib GAYE