La coordination des amicales de l’Ucad est favorable à la reprise globale ou pour celle du premier cycle, c’est-à-dire les Licences 1 et Licence 2 principalement. Elle réfute ainsi la proposition des autorités universitaires de faire venir 25 % des étudiants (Master 2 et Licence 3), pour la reprise des cours en septembre.
Les autorités universitaires ont décidé de faire venir 25 % des étudiants (Master 2 et Licence 3), pour la reprise des cours en septembre. Les autres suivront les cours en ligne. Ce que la coordination des amicales de l’Ucad dit ne pas accepter. Elle est pour la reprise globale ou pour celle du premier cycle, c’est-à-dire les Licences 1 et Licence 2 principalement. Selon les amicales qui tenaient un point de presse, avant-hier à l’Ucad, des milliers de jeunes universitaires risquent le sacrifice à cause du plan des autorités. «Il s’agit de sacrifier une masse estudiantine vulnérable sur le plan pédagogique à savoir les étudiants du premier cycle si cette décision passe», a prévenu l’amical, lors de son point de presse, tenu, hier, à l’Ucad.
Selon la coordination des amicales, les autorités ont convenu que les Master 1 et les L3, soit 25 % de l’effectif des étudiants, suivront les cours en présentiel à partir du 1er septembre jusqu’au 25 octobre 2020. Le reste, c’est-à-dire les L1, L2 et M2 suivront parallèlement les cours en ligne pendant la même période. Ce qu’ils ne cautionnement pas. Pour eux, l’autorité est en train de faire du «forcing» en maintenant son plan.
La coordination espère que les autorités vont reculer par rapport à cette décision qu’elle qualifie de «discriminatoire et sans consensus». Les étudiants, qui sont sur le pied de guerre contre ce non respect qu’ils dénoncent, entendent combattre par tous les moyens. Plus tôt, les jeunes universitaires ont rappelé qu’ils veulent et exigent que la reprise se fasse sans «discrimination aucune», positive à la limite. En martelant, par ailleurs prendre à témoin l’opinion nationale et internationale sur «la démarche unilatérale et le forcing» dont les autorités universitaires font montre dans le cadre de la reprise des cours à l’Université de Dakar.
Ainsi, ont-ils tenu a rappeler qu’il n’a nullement été question d’organiser le retour par vague ou cohorte, mais plutôt un retour global permettant à tous les niveaux de faire les cours en présentiel et d’organiser les examens de septembre à décembre, soit quatre mois pour remplir le quantum horaire afin de mettre les étudiants dans des conditions optimales d’évaluation.
Émile DASYLVA