La reprise des cours annoncée pour le 25 juin prochain par les autorités n’enchante pas tous les enseignants. Le Secrétaire général du Le Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal (SUDES) est loin d’être rassuré. Selon Amadou DIOUNE, « il y a un danger ».
«Notre position de principe est de faire de telle sorte qu’il n’y ait pas d’année blanche. Dans cette perspective, nous avons estimé, en tenant compte de l’évolution de la pandémie, qu’il faut mettre en place toutes les mesures préconisées par le protocole sanitaire et aller vers la réouverture des écoles. Et cela en deux temps. Dans un premier temps pour les classes d’examen, on avait préconisé à partir de juillet aout. Pour les classes intermédiaires, il faut absolument que les élèves fassent cours pour assurer le minimum de compétence et de savoir nécessaire pour la poursuite de leurs études. Le 25, est ce qu’une date fiable après le fiasco de 2 juin ? Si on a tiré les leçons de cet impair lors du convoyage, c’est une date idéale. On n’a toujours répété, les enseignants qui sont des régions les plus touchés devraient être testés, c’est pourquoi, on s’est retrouvé à découverte de cas. En reculant la date jusqu’au mois de septembre, il y a un danger. Parce qu’on n’a pas la maitrise de la pandémie. On ne sait pas s’il va continuer ou s’arrêter. En ce moment ce sont tous les élèves qui seraient ensemble. Cela veut dire qu’il sera difficile de respecter la distanciation sociale».