La reprise des cours annoncée pour le 25 juin par les autorités n’enchante pas les acteurs. Du côté des enseignants, on parle de précipitation et on s’interroge.
Pour le Secrétaire général du Cadre Unitaire Syndical des Enseignants du Moyen Secondaire (CUSEMS), c’est encore la France qui est copiée.
«La France a programmé le 22 juin, nous le 25. Donc, il y a une coïncidence troublante quelles que soient les mesures qui seront prises pour l’agenda des examens. Pourquoi se précipiter ? Est-ce que les conditions sont réunies ? Autant de questions qui taraudent aujourd’hui les enseignants et des Sénégalais. Le gouvernement n’a fait aucune analyse sérieuse de ce qui s’est passé le 2 juin et de l’évolution de la maladie», réagit Abdoulaye NDOYE.