Considérant la multiplication des viols d’enfants, de femmes, de meurtres et la nécessité de protéger la société, Khoureychi Thiam veut le retour de la peine capitale. Selon lui, la peine capitale a produit des résultats positifs et dissuasifs, notamment aux Etats-Unis, en Arabie Saoudite, en Chine.
L’ancien ministre sous Abdoulaye Wade et fondateur du parti «Forces Nouvelles» souhaite le rétablissement de la peine de mort au Sénégal pour dissuader les criminels. Car selon lui, la peine capitale a produit des résultats positifs et dissuasifs, notamment aux Etats-Unis, en Arabie Saoudite, en Chine. Khoureychi Thiam qui s’exprimait, lors de l’assemblée générale de sa formation politique, appelle ainsi l’ensemble des partisans de la peine de mort à se rassembler pour mener ensemble une campagne de sensibilisation des autorités politiques et religieuses sur le rétablissement de la peine de mort au Sénégal. «Notre parti, les Forces Nouvelles, considérant la multiplication des viols d’enfants, de femmes, de meurtres, la nécessité de protéger la société contre des individus que nous devons mettre hors d’état de nuire, la nécessité d’apporter une réparation immédiate pour les victimes, que la peine capitale serait une disposition dissuasive dans l’arsenal législatif et judiciaire du Sénégal, s’indigne et condamne le meurtre du Commandant de brigade Tamsir Sané», dit-il, s’indignant de l’assassinat de Tamsir Sané, Commandant de brigade de Koumpentoum dans la région de Tambacounda, «victime du devoir». Khoureychi Thiam qui est originaire de Tambacounda estime que cette mort brutale d’un père de famille, incarnation de la norme, suscite au Sénégal un réel émoi et une vague d’interrogations sur notre capacité à assurer la sécurité de notre population et la capacité de nos hommes en tenue de se défendre et de défendre le Sénégal. Aussi, il interpelle les autorités pour la prise en charge réelle et adéquate des forces de l’ordre, sur leur équipement, leur dotation en matériel, en gilet pare-balles, en équipement en armes puissantes pour mieux assurer la sécurité des Sénégalais. «Les Sénégalais se posent des questions : si des policiers ou des gendarmes sont assassinés, quelle est la prochaine étape? Cette situation inadmissible donne un mauvais signal et une mauvaise image sur la capacité de défense de nos forces armées. Comment des malfrats lourdement armés peuvent-ils braquer impunément des institutions? Comment toutes ces armes circulent-elles au Sénégal? Qu’en est-il de la sécurité ou de la porosité des frontières de notre pays», s’interroge Khoureychi Thiam.
Charles Gaïky DIENE