Pierre Goudiaby Atépa s’est réjoui de la volonté du chef de l’Etat de mettre fin au désordre qui règne dans la capitale. Mieux, l’architecte souhaite que les édifices publics dont certains ont été édifiés depuis plus de 15,
voire 20 ans, puissent être entretenus. «Je m’en étais plaint auprès de l’ancien ministre de la Culture qui est parti il y a 72 heures pour lui dire que la Place du Souvenir, lieu de recueillement, était devenue un endroit où on vendait du poulet rôti et que c’était inadmissible. Il ne l’a pas aimé et s’est mis à m’insulter. Aujourd’hui, il y a même pire que cela. L’administratrice de la Place du souvenir est en train d’y édifier des kiosques. On est en train de ruraliser la capitale. C’est inadmissible et je demande à Adja Sy d’arrêter ce qu’elle est en train de faire. A cet effet, mon avocat, Me Bamba Cissé, va déposer une plainte aujourd’hui contre elle pour destruction d’œuvre architecturale. Parce qu’elle n’en fait qu’à sa tête. Il faut qu’on arrête cette cantinisation de notre capitale. Ça suffit. Elle n’a pas d’autorisation de construire», s’offusque M. Goudiaby Atépa.
Même constat pour la «Porte du Millénaire». Là, également, on a trouvé quelqu’un en train de construire un restaurant et dire que le maire lui a donné l’autorisation de déstructurer ce monument. «On avait suggéré au président de la République de faire un théâtre de verdure sur la corniche avec une petite bibliothèque, un espace pour les jeunes, une place de femme et des plus âgés qui voudraient se promener avec leurs petits enfants en toute sécurité», indique M. Goudiaby Atépa.
Seyni DIOP