«La décision de la Cour suprême sur l’affaire Khalifa SALL confirme les appréhensions de la Pose sur le hold-up électoral qui est en train d’être perpétré par le candidat Macky SALL avec la complicité active de juges et de fonctionnaires qui foulent au pied les principes républicains qui devraient guider leurs actions».
Telle est la position de la Plateforme opérationnelle de sécurisation des élections de Me Mame Adama GUEYE. Ce dernier ajoute : «Comme il fallait s’y attendre la Cour suprême a rejeté les pourvois introduits par Khalifa Sall. Fait unique dans les annales judiciaires, le dossier a été bouclé depuis l’enquête préliminaire jusqu’à l’arrêt de la Cour Suprême en moins de deux ans. Le tempo de la procédure menée tambour battant a été ajusté sur l’agenda électoral pour fabriquer les conditions judiciaires d’une invalidation de la candidature de Khalifa SALL», commentent Me Mame Adama GUEYE et Cie qui estiment que «l’instrumentalisation de la Justice au service des intérêts politiques du candidat Macky SALL ne fait aucun doute. Encore une fois des juges se sont pliés aux desideratas du pouvoir en place en réservant un traitement particulièrement expéditif à un dossier que rien n’aurait dû différencier des autres dossiers». Pour les acteurs de la Pose, «aucun démocrate ne doit accepter cette situation. Nous avons le devoir citoyen d’agir pour faire barrage au hold-up».
En ce qui concerne les résultats issus du parrainage, la Plateforme opérationnelle de sécurisation des élections trouve que «le traitement des dossiers de parrainage par le Conseil constitutionnel dans une opacité suspecte et la décision de la Cour suprême qui obéissent à la même logique doivent nous conforter dans notre détermination à constituer un rempart citoyen pour faire échec au funeste projet de hold-up électoral du candidat Macky SALL. C’est la survie de notre démocratie qui est en jeu». Non sans faire savoir que «les juges et les fonctionnaires patriotes impliqués dans le processus électoral ont un rôle essentiel à jouer à cet égard au nom des valeurs fondamentales de la République menacées».
Magib GAYE