L’affaire Aziz NDIAYE a connu un autre renvoi, à la date du 24 décembre. Ainsi en a décidé le Tribunal correctionnel de Dakar, hier, après un débat houleux entre les avocats de la défense et de ceux de la partie civile qui voulaient que l’affaire soit jugée vaille que vaille.
Finalement ceux de la défense ont obtenu le renvoi au motif qu’ils doutent de la compétence des gendarmes ad-hoc qui se sont substitués aux greffiers, en cette période de grève. «Les gendarmes ad-hoc ne sont pas compétents à rédiger les arrêts rendus par la cour. Nous voulons que l’affaire soit renvoyée jusqu’à la reprise des travailleurs de la justice qui ont décrété 48 heures renouvelables, à compter de ce jeudi», a plaidé Me Moustapha Dieng, un des avocats de la défense. Ce qui a été accepté par le juge qui leur a demandé de choisir entre le 10 et le 14 janvier. Finalement, le 14 a été retenu. Par ailleurs, le fait marquant dans cette affaire pendant devant la Justice, bientôt deux ans, est la présence du vieux Allé NDIAYE, père de Aziz NDIAYE, un des prévenus. Il n’avait auparavant n’a jamais répondu présent, en raison d’une maladie qui le clouait au lit, selon ses avocats qui n’hésitaient pas de prendre cela comme prétexte pour retarder la tenue du procès. Il y a aussi un certain Mamadou KEBE, partie civile dans cette affaire, qui a honoré sa présence.
Salif KA