« Notes contre sexe » ! C’est en résumé ce que fait ressortir le rapport publié hier jeudi par l’ONG Human Rights Watch sur l’Education nationale au Sénégal. Une étude qui a fini par faire réagir autorités et enseignants qui mettent en exergue son caractère subjectif.
«Si le ministère de l’Education nationale est ouvert à toute initiative visant à améliorer les actions gouvernementales en matière de protection des filles en milieu scolaire, il ne saurait accepter des allégations visant à diffuser des informations erronées et surtout à stigmatiser les enseignants», a réagi Marie Siby FAYE, porte-parole du ministère de l’Education nationale.
Pour elle, «cette étude ne repose pas sur des bases scientifiques rigoureuses». Elle en veut pour preuve, « que l’étude est basée sur des entretiens avec un échantillon de 164 filles sur les 544 775 inscrites au Moyen et au Secondaire, soit un pourcentage de 0,029%». Ce qui, selon elle, est très dérisoire pour asseoir une thèse solide.
Le porte-parole du département ministériel dirigé par Serigne Mbaye THIAM indique comprendre pourquoi Human Rights Watch a fait une telle étude. Selon Marie Siby FAYE, l’ONG américaine cherche à amener le « Sénégal à introduire l’éducation à la sexualité dans ses curricula».
WALFNet