Les proches de celui qui se serait pendu dans les locaux du commissariat du Port ne décolèrent toujours pas.
Un an après la mort d’Elimane TOURE, ils contestent toujours la thèse de la police et affirment qu’il s’agit plutôt d’un meurtre. Ce weekend, ils ont manifesté dans les rues de la banlieue pour tirer à boulets rouges sur la police.
« Elimane a été enlevé ici à bord d’un taxi et transféré à la Police du Port sans mandat d’arrêt par la seule volonté de cet homme d’affaires du nom de Big boss. Ce qui est d’abord injuste. Et la Police a attendu tardivement pour nous saisir. Et le rapport de l’autopsie a fait savoir qu’il y avait des blessures apparentes. Qui sont les auteurs ? Nous voulons être édifiés», martèle Allé SECK porte-parole de la famille du défunt.
Selon eux, c’est un certain «Big Boss» qui serait le commanditaire de la mort d’Elimane TOURE. «Depuis le début, le commanditaire vaque librement à ses occupations dans les rues de la banlieue, sans être inquiété. L’assassin commanditaire se réfugie derrière des sacrifices, derrière des dons de lait, pensant échapper à la justice. Justice doit être faite pour que les policiers qui ont froidement assassiné Elimane et qui ont reçu de l’argent soient arrêtés», accuse le porte-parole de la famille.
Ne doutant pas de l’implication de la police, les proches d’Elimane TOURE demandent que le dossier soit rouvert et confié à la gendarmerie.
« Nous avons tenu à marcher dans les rues de Yeumbeul pour exiger que justice soit faite sur la mort d’Elimane TOURE. Et pour ça, nous voulons à nouveau que l’on rouvre le dossier et qu’on le confie à la Gendarmerie », suggère Allé SECK.
Démarcheur au Port autonome de Dakar, e dernier a été retrouvé mort dans les locaux du commissariat du Port le 16 février 2017. Le Bureau des Relations Publiques de la Police nationale a, dans un communiqué, renseigné qu’il s’agissait d’un suicide.
WALFNet