Récemment élargi de prison, I. Fall récidive dans une affaire de mœurs. Jugé pour attentat à la pudeur, menace de mort et attouchements sexuels, il a écopé de 6 mois ferme.
Âgé de 46 ans, marchand ambulant de profession, Ibrahima Fall connaît bien la prison pour avoir été condamné par le passé, pour offre ou cession de drogue et harcèlement. Mais le voilà de nouveau attrait à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar. Et cette fois-ci, c’est pour les délits d’attentat à la pudeur, menace de mort, injures publiques et attouchements sexuels au préjudice de trois jeunes filles qui sont des sœurs.
Il ressort des faits que le prévenu vivait dans une parfaite harmonie, jusqu’au jour il a commencé à harceler la famille en proférant des injures. Un jour, il s’est entièrement déshabillé et c’est nu comme un verre, qu’il s’est introduit dans la chambre des filles pour leur faire des attouchements sexuels. Ce sont les cris des trois sœurs qui vivent dans la chambre, qui ont alerté les parents.
C’est ainsi qu’El Hadj Ndao et sa femme, Fatou Dieng, ont menacé de porter plainte contre le sieur Fall, si jamais il commettait un autre dérapage. Mais quelques jours après, il a envoyé Ndèye Khady Ndao au fast-food pour lui acheter un sandwich. De retour, il invita la fille à entrer dans la chambre. Ce que la petite a fait sans aucune arrière-pensée. C’est dans ces circonstances qu’il a poussé la gamine sur son lit, dans le but de lui faire des attouchements sur les parties intimes.
Mais fort heureusement pour la gamine, elle s’est débattue jusqu’à échapper à son bourreau. Et à sa sortie de la chambre, elle a croisé sa mère, alors qu’elle était à moitié nue. Elle mettra alors sa mère au courant de sa mésaventure. Le même jour, piqué par on ne sait quelle mouche, Ibrahima Fall a proféré des injures à l’endroit du père de famille, El Hadj Ndao, avant de sortir un couteau pour menacer de le tuer. Ce dernier s’est aussitôt après, rendu à la police pour porter plainte.
Hier, à la barre du tribunal de Dakar, le prévenu a nié les faits à sa charge, soutenant que c’est une pure invention contre sa personne. «Je suis sorti de prison le 31 décembre dernier, car j’ai été gracié. Et ils veulent me renvoyer en prison pour des choses que je n’ai pas faites. On vivait dans la paix. Mais on a jeté mes habits sur le frigo. Ce qui m’a énervé et quand j’ai demandé à un des enfants, on m’a dit que c’était leur mère qui l’avait fait. C’est la cause de nos problèmes», s’est-il défendu.
Le procureur de la République a requis 2 ans de prison contre Ibrahima, dont 6 mois ferme. Et rendant son verdict, le tribunal a relaxé du délit de menace de mort, mais l’a condamné pour les autres chefs d’accusation.
Vox Pop