170 sénégalais sont rapatriés de la Libye. Ils sont arrivés jeudi dernier. 180 autres sont attendus le 6 juin prochain.
Sory Kaba, directeur des sénégalais de l’extérieur magnifie ainsi le travail de l’Etat du Sénégal et promet un dispositif de réintégration économique et social pour offrir à ces derniers de la perspective. Boubacar Seye Président de « Horizon sans frontière », qui n’est pas du même avis que M Kaba, demande à ce dernier d’avoir « un peu de respect pour le peuple sénégalais et de la diaspora ».
L’éternel duel à distance entre Sory Kaba et Boubacar Seye se poursuit. Rarement, pour ne pas dire jamais, les deux hommes n’ont eu une position commune sur le sort des migrants sénégalais. Cela s’est fait ressentir encore sur les ondes de la radio Rewmi fm (97.5). Invité à se prononcer sur ce rapatriement, le directeur des Sénégalais de l’extérieur s’est félicité du travail du gouvernement dans ce sens avec le concours de l’Organisation Internationale des Migrations (Oim). Selon lui, la demande de rapatriement de ces sénégalais est une préoccupation du gouvernement, d’autant que » les familles au Sénégal nous sollicitent au quotidien par rapport à certaines considérations dont leurs enfants qui cherchent à transiter par la Libye sont victimes ». Il a promis, avec tous les organismes de l’Etat, de mettre un dispositif de réintégration économique et social pour leur offrir de la perspective.
Boubacar Seye ne croit pas aux promesses de M Kaba. Il semble persuadé qu’ « il n’y aura pas de suite ». Il en veut pour preuve l’ « indifférence » de l’Etat au sort des rapatriés des Etats unis, à celui des revenants de la Libye il y’a deux ans. Suffisant pour le Président de « Horizon sans frontière » de fulminer : » Il faudrait que le directeur des sénégalais de l’extérieur ait un peu de respect pour le peuple sénégalais et de la diaspora ». Ce qui semble offusquer M Seye, c’est que l’Etat « parte accueillir ces gens comme si c’était lui qui avait effectué ce travail ». Selon lui, c’est l’ OIM qui demande des fonds pour rapatrier des migrants en situation de détresse vers leur pays d’origine. Il appelle l’Etat » au sens de l’honneur et de la responsabilité ».
Rewmi