«On ne peut pas comprendre qu’après lui avoir privé de sa liberté de par le pouvoir que leur confère la loi, on refuse de lui administrer les soins qu’il mérite.
En vérité, pour un diabète aussi sévère que celui de Bamba FALL, une prise en charge sérieuse devait s’imposer. Mais ce n’est pas le cas». Cette observation est de Me Baba DIOP, avocat de Bamba FALL. La robe noire, qui faisait face hier à la presse, trouve que les tenants du pouvoir sont en train de jouer avec la santé de son client. Pis, il estime que «plus qu’un acharnement, il s’agit d’une tentative de liquidation physique de Bamba FALL».
Revenant sur l’évacuation de son client la semaine dernière Me DIOP confirme qu’il s’agissait bien d’un « coma diabétique ». «Nous avons constaté, depuis la semaine dernière, que Bamba FALL a avait fait un coma diabétique. D’ailleurs, c’est la raison pour laquelle il a été évacué à l’hôpital Principal. Nous avons entendu certains détracteurs dire que ce n’était rien. Si c’était le cas, pourquoi il a été dépêché aux urgences ? Quelqu’un qui n’est pas malade, on ne l’amène pas aux urgences», martèle l’avocat.
Même son de cloche pour le premier adjoint au maire de la Médina. «En 2016, Bamba FALL souffrait déjà d’un diabète sévère qui l’avait poussé à aller se soigner à l’extérieur. Le jour où le pire lui arrivera, ils en seront les seuls responsables», avertit Abdoulaye Martin SAMB.
WALFnet