Le Comité des intellectuels républicains pour le suivi des engagements et de la massification de l’Alliance pour la République (Cirsem), un regroupement de cadres de l’Apr, constate pour le dénoncer, «le coup d’arrêt spectaculaire» de la traque des biens mal acquis, «une demande sociale», du rapport de l’Ofnac , ainsi que des dossiers épinglés dans les différents rapports des corps de contrôle de l’Etat «sur lesquels le président Macky SALL dit avoir mis le coude».
En effet, Lassana Sidibé et ses camarades apéristes, dans une déclaration à la presse, notent que «ce coup d’arrêt spectaculaire sans résultats significatifs, dans ces affaires qui, à l’entame étaient une demande sociale, illustre le problème de l’égalité républicaine; un objectif de vengeance, de chantage avec l’appareil d’Etat vis-à-vis d’adversaires politiciens». Ces cadres de l’Apr regrettent «les mêmes déceptions encore plus pathologiques aujourd’hui, malgré l’engagement dans le programme Yonnu Yokute pour une justice indépendante et moderne».
Par conséquent, le Cirsem, exhorte le président Macky Sall à aller jusqu’au bout et à respecter son engagement à ne protéger personne pour que la justice puisse faire son travail. Ces cadres de l’Apr souhaitent le renouvellement de l’élite politique dans l’exercice du pouvoir, «gage d’un Sénégal émergent surtout qu’on ne peut pas faire du neuf avec du vieux : les mêmes politiciens ont forcément les mêmes pratiques». Se disant conscients de la nature «hyper présidentialiste» du régime politique sénégalais, Lassana Sidibé et ses camarades posent le débat sur les «pouvoirs exorbitants» du président de la République.
WALF