Le ministre de l’Agriculture et de l’Équipement rural a indiqué ce samedi que la création de ces Chambres d’Agriculture s’inscrit dans une nouvelle dynamique structurelle des organisations paysannes en vue d’une amélioration de la situation économique et sociale des acteurs ruraux. Pour le Dr Papa Abdoulaye Seck, on ne peut pas construire une nouvelle agriculture sans l’émergence de nouveaux acteurs mieux formés, mieux informés, mieux organisés.
Le Dr Papa Abdoulaye Seck s’exprimait au cours de l’atelier de synthèse et de validation des contributions régionales au processus de réflexion et de création des Chambres d’Agriculture du Sénégal qui s’est ouvert ce samedi. Cette rencontre qui se poursuit jusqu’au dimanche s’est déroulée en présence des représentants des plusieurs ministères sectoriels (Élevage, Environnement et Développement durable, Pêche et Économie maritime), du Secrétaire d’État à l’Accompagnement et à la Mutualisation des Organisations paysannes, du représentant du Premier ministre, mais aussi des représentants des organisations paysannes, des organisations interprofessionnelles entre autres. « Nous sommes dans le cadre de la construction d’une nouvelle agriculture conformément à la vision du président de la République, Macky Sall. Et on ne peut pas construire une nouvelle agriculture sans l’émergence de nouveaux acteurs qui doivent être mieux formés, mieux informés, mieux organisés et on leur offre un cadre permettant une mutualisation des moyens, des efforts, des intelligences en vue d’optimiser les performances du secteur agricole sénégalais », a dit le ministre. Selon le Dr Papa Abdoulaye Seck, cinq raisons militent pour la création de chambres d’Agriculture au Sénégal. « Notre pays a besoin d’un instrument qui va servir de bourse d’information stratégique pour que nous puissions prendre de bonnes décisions à temps opportuns dans le cadre de transformation positive et durable de notre agriculture », a indiqué le ministre. « À travers les chambres, nous pourrons établir des partenariats gagnants pour changer la physionomie de notre agriculture et tendre résolument vers cette nouvelle agriculture prônée par le chef de l’État », a ajouté Papa Abdoulaye Seck. De plus, a-t-il noté, il faut assurer une propagation des innovations technologiques qui sont porteuses de progrès social, économique et technologique et les chambres peuvent nous permettre de le faire. De même, a laissé entendre le ministre, la dynamique de libéralisation et de cogestion de l’agriculture, implique une meilleure prise en charge des préoccupations des différents acteurs et les chambres peuvent nous permettre de le faire. Il faut aussi, au nom de la transparence, de l’équité, de l’efficacité et de l’efficience, avoir un meilleur management en ce qui concerne la distribution des intrants agricoles, selon le Dr Papa Abdoulaye Seck. « Il s’agit à travers les chambres d’agriculture de consolider et d’élargir la parcelle de responsabilité des différents acteurs, de la conception à la mise en œuvre des politiques en intégrant le suivi évaluation et l’évaluation de nos politique », a noté le ministre qui a salué l’engagement des gouverneurs qui ont élaboré les contributions de leurs régions au processus de réflexion et de création des Chambres d’Agriculture du Sénégal. Pour le ministre Papa Abdoulaye Seck, la chambre d’Agriculture est une nécessité. « L’enjeu est important et les efforts déployés en valent la peine compte tenu de la densité de cet enjeu », a-t-il assuré.
A DIEYE (Lejecos)