Depuis avant-hier dimanche, une affaire d’homosexuel défraie la chronique à Saly Carrefour dans le département de Mbour. Selon le « Populaire » canard qui relate l’histoire, un homosexuel du nom de M. DIOP qui a croisé l’homme pour qui il a craqué sur la circulation avait prétexté un mal de dent pour nouer une relation avec le chauffeur. «Je l’ai une fois déposé. Après il m’a demandé mon numéro en disant qu’il va m’appeler quand il se déplacera. Deux jours après, il m’a appelé vers 22 heures, j’étais en communication. Je l’ai appelé mais ça ne passait pas. Le lendemain, il m’a appelé et m’a demandé de le déposer quelque part», raconte le chauffeur. Qui dans la même lancée indique l’avoir déposé ce jour-là à la gare de Mbour. Et le taximan de poursuivre : «La goutte d’eau qui a fait déborder le vase, c’est quand il m’a appelé pour me faire des avances». «La nuit du dimanche, il m’a appelé de nouveau. Quand j’ai décroché, j’avais l’impression que c’était une femme qui était au bout du fil. D’une voix fluette, il m’a dit «kaay wétalima damaa weet» (vient me tenir compagnie, je me sens seul). Vient on va manger de la viande grillée et dormir ensemble», observe le chauffeur qui était dans tous ses états. Le jeune transporteur ajoute : «Je suis allé avec mes amis. Sur place, il est descendu avec du «lipo» sur les lèvres et un caleçon. Il était en érection. On l’a pris pour le corriger». Devant une pluie de coups de poings d’une foule déchaînée, décidée à lui faire la peau, M. DIOP évoque le nom d’Allah pour s’en tirer. «Ya Latif ! Ya Latif !», s’écrit-il sous les coups. «Ngir Yalla, sarax leen ma Soonë na. Ay Yalla sunu borom», lance-t-il aux jeunes qui lui assénaient des coups. Après lui avoir fait passer un sale quart d’heure, les jeunes le redressèrent et l’interrogèrent. M. DIOP soutient qu’il n’est pas né homo, mais c’est son cousin qui l’a entrainé. Non sans expliquer qu’il habite Grand Yoff et que ses parents ne savent rien de sa nature. Leur colère qui avait fini de s’estomper, les jeunes vont le libérer en le menaçant de le brûler si toutefois ils le revoyaient dans les alentours. Il jura de retenir ses penchants.
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