Le secteur de l’aquaculture va bénéficier d’un financement grâce à un accord signé entre plusieurs partenaires dont le ministère de tutelle et le Fonsis. Le protocole d’accord a été paraphé hier par les parties prenantes.
C’est l’un des 27 projets phares du Plan Sénégal émergent (Pse), selon le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, Oumar Guèye. Le secteur de l’aquaculture va bénéficier d’un financement à hauteur de neuf milliards de francs Cfa pour son développement. Ce financement va aider le projet de développement accéléré de l’aquaculture qui ambitionne une production de 30 mille tonnes, la création de 10 mille emplois formels en 2018, une production de 50 mille tonnes et la création 20 mille emplois à l’horizon 2023. Ce, pour permettre au secteur de prendre son envol.
La mise en place de ce financement a été possible grâce au protocole d’accord signé entre le ministère de la Pêche et de l’Economie maritime et d’autres partenaires comme le Fonsis, l’Ana et le Bos. «Il est prévu la mobilisation d’au moins neuf milliards de francs Cfa grâce aux mécanismes du Fonsis et l’implication de privés forts», a annoncé Oumar Guèye lors de la signature du protocole d’accords hier au siège de son ministère. «La signature de ce partenariat va permettre d’atteindre les objectifs du Pse. Le financement de ce projet innovent du sous-secteur de l’aquaculture qui est nouveau du point de vue stratégique peut combler les gabs auxquels le secteur de la pêche est confronté. Le financement va ainsi vulgariser le secteur de la production aquacole en matière de création d’emplois et aussi de sécurité alimentaire nutritionnelle au Sénégal», s’est réjoui Maguette Bâ, directeur général de l’Agence nationale de l’aquaculture (Ana).
Maguette Ba a par ailleurs indiqué que l’Ana compte accéder à la transformation des produits halieutiques, un secteur «efficace», selon lui.
Le directeur général de l’Ana a également insisté sur l’objectif double que visent la vulgarisation du secteur de l’aquaculture et la création d’emplois. Le Fonsis va ainsi accélérer la mise en œuvre du projet, financer le business plan et faire son suivi, a fait savoir son directeur, Amadou Hott.
A l’horizon 2018, un financement global de 33 milliards de francs Cfa sera nécessaire pour atteindre les objectifs, et 50 milliards francs Cfa en 2023, a précisé Oumar Guèye.
WALF