Financé à hauteur de 150 millions de francs Cfa par le Fonds national de recherches et agro-alimentaires (Fnraa), le projet de validation d’innovations Bio à base de compost amélioré et de combinaison d’extraits de plantes pour une réduction des intrants chimiques et une gestion durable des cuvettes maraichères au Sénégal devra contribuer à l’augmentation de la productivité en milieu éleveur.
Ce, pour les deux ressources zoogénétiques bovines locales que sont le zébu Peulh Gobra et le taurin Ndama par l’amélioration de la disponibilité et la diffusion de géniteurs issus des programmes de sélection.
Il résulte des constats que l’élevage bovin extensif traditionnel joue un rôle important dans l’économie sénégalaise. En effet, malgré les faibles performances des races locales, il contribue, plus que le système semi intensif et intensif, à la satisfaction de la demande nationale en produits d’origine animale. La production laitière bovine était estimée à 94,5 millions de litres en 1999. En 2013, elle est passée à 190,6 millions de litres et le système extensif a contribué à hauteur de 76 % contre 24 % pour les systèmes semi-intensif et intensif.
Pour la mise en œuvre de ce projet dans le centre, le nord et le sud du pays, l’Isra compte utiliser l’insémination artificielle (Ia) pour une diffusion à large échelle des géniteurs sélectionnés. Mais aussi assurer la diversité génétique au sein des noyaux de sélection des races Ndama et Gobra pour leur conservation in vivo durable et mettre en place une banque de gènes (semences animales) pour les deux races bovines locales.