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La mise à disposition d’un numéro-vert et l’autorisation du port d’arme à feu avec enquête au préalable. C’est ce que réclament certains acteurs du transport dont des chauffeurs. Regroupés autour du mouvement « Nations pour tous », ces chauffeurs ont fait hier une déclaration de presse à Keur Massar.
« Nous voulons que l’Etat installe un numéro vert que nous avons déjà choisi c’est le numéro 10 pour que dés que l’on voit une personne suspecte qu’on le dénonce », a fait savoir Abdourahmane Niang un des responsables du mouvement. Et Libasse Mboup d’ajouter « On veut aussi que l’on légalise le port d’arme à feu. Car nous sommes exposés à l’insécurité. Puisque nous roulons de jour comme de nuit et nous transportons n’importe quelle personne ».Et Mamadou Diémé « L’Etat doit faire une concertation pour qu’il nous donne un numéro vert pour la sécurisation dans le transport ».
Sur l’insécurité, Moussa Guéye un autre responsable de la structure affirme « Dans les gares routières il ya de l’insécurité car c’est sombre. C’est le lieu d’interpeller les collectivités locales à prendre en charge l’éclairage public qui relève de leurs compétences. Nous voulons aussi que l’Etat nous aide pour la sécurité dans les gares routières car les chauffeurs jouent un rôle important dans le tissu économique ».
Sur les motifs de création de leur mouvement, Mamadou Diémé coordonnateur général du mouvement affirme « C’est pour lutter contre la violence, le terrorisme et l’insécurité. Car la question de la sécurité incombe à tous ».
Lors de cette rencontre, les chauffeurs n’ont pas manqué de solliciter également le renforcement de la sécurité dans les hôtels mais aussi une audience pour expliquer leurs autorités leurs motivations.