Hacker
La boite mail et le compte téléphonique personnels du patron des renseignements américains ont été piratés par un adolescent qui n’en est pas à sa première attaque.
C’est Le site « Motherboard » qui révèle l’affaire. Le pirate l’aurait contacté pour l’informer du piratage effectué par lui-même. Il affirme, preuves à l’appui, avoir pris le contrôle du compte téléphonique et de l’adresse mail de James Cappler, le directeur du renseignement national des Etats-Unis.
James Cappler, le directeur des renseignements américains victime de piratage
Le collectif de pirates « Crackas With Attitude » a encore frappé. Cette fois-ci il s’est attaqué à James Cappler, le directeur des renseignements américains. Un adolescent, surnommé « Cracka », faisant partie du groupe de hackers, a contacté le site Motherboard plus tôt dans la semaine pour l’informer du piratage.
Le pirate informait avoir réussi à pénétrer l’accès internet « Triple Play » personnel de M. Cappler chez Verizon en crackant son mot de passe. Il a alors redirigé tous les appels téléphoniques entrants vers l’association de soutien à la Palestine, « Free Palestine », basée en Californie. Le jeune pirate aurait également réussi à entrer dans la boite mail Yahoo! du directeur du renseignement ainsi que celle de sa femme.
Le cabinet de James Cappler a confirmé cette attaque et déclaré : « Nous sommes au courant de cette affaire. Nous en avons fait part aux autorités compétentes« , sans donner plus de détails.
Cracka n’en est pas à son coup d’essai
Ce n’est pas la première fois que l’on entend parler du pirate que l’on surnomme « Cracka » dans le milieu. Il fait partie d’un groupe de hackers qui avait revendiqué le piratage de la boite mail privée de John Brennan, le directeur de la CIA. Les informations récoltées par les hackers et des documents personnels avaient été publiés par Wikileaks en octobre dernier.
Que l’on soit un simple internaute ou bien que l’on occupe un des postes les plus importants concernant la sécurité nationale américaine, il semblerait que les problèmes de sécurité soient les mêmes.
Source : lesechos.fr
