Les utilisateurs commencent par utiliser le générateur d’impulsions électriques de Hoope pour engourdir leur peau. Puis, ils pressent un bouton sur l’anneau, ce qui provoque la sortie d’une aiguille rétractable à usage unique. Cette aiguille est ensuite utilisée pour prélever un échantillon de sang, qui est transporté par action capillaire vers le laboratoire-sur-puce (lab-on-a-chip) de l’anneau. Là, le sang circule à travers les quatre canaux microfluidiques, dans lesquels il est exposé à différents antigènes qui ont été synthétisés pour capturer les anticorps associés à chacun des maladies cibles. Si l’un de ces anticorps est présent et ainsi capturé, une réaction électrochimique se produit qui est détectée par l’électronique embarquée.
Alors, la Hoope transmet sans fil les données vers une application sur le smartphone de l’utilisateur, qui lui dit qu’une maladie a été détectée, et où, dans leur communauté, ils peuvent aller pour le traitement. Un prototype a déjà été produit à la Colorado State University, où il a su être très fiable pour la détection de la syphilis. L’équipe internationale travaille actuellement à perfectionner la détection des trois autres MST, et sont également à la recherche pour une adaptation en vue de détecter les allergies, le cancer, le diabète et la grossesse. Les plans prévoient la production commerciale de Hoope qui sera financée par le biais d’une campagne Indiegogo en Janvier prochain, et un déploiement ultérieur sera d’abord effectué au Mexique et en Amérique latine, suivi par l’Europe et les Etats-Unis. Le prix devrait être de 50 dollars avec une bague et trois aiguilles/cartouches lab-on-a-chip.