Au total, 400 personnes, en raison de 50 par communauté, ont participé à la 4ème édition du festival des minorités ethniques de Bandafassi (Kédougou) qui s’achève ce dimanche, a appris l’Aps. Cette manifestation culturelle a également enregistré la présence des autres communautés de la localité comme les Peulh, les Malinké, les Diakhanké et les Sérères, selon le ministère de la Culture et de la Communication.
La 4ème édition du Festival des minorités ethniques de Bandafassi a été lancée samedi par le ministre de la Culture et de la Communication, Mbagnick Ndiaye en présence du gouverneur de la région de Kédougou, des autorités locales et des principaux responsables de l’Association des minorités ethniques (Ame), organisatrice de cette édition de relance. La cérémonie d’ouverture a été riche et variée avec des prestations de danses initiatiques, des expositions ethnoculturelles, une foire des produits agricoles et artisanaux, des séances de contes et des veillées culturelles. Le Village communautaire de Bandafassi a abrité une rencontre échange sur le thème : «Préservation et valorisation du patrimoine culturel, véritable levier de paix et de développement durable». Dans un communiqué, le ministre de la Culture a indiqué que c’est un grand défi que son département, les autorités administratives et locales et les organisateurs «ont relevé ensemble en relançant cet important événement culturel». La volonté de mettre en exergue la richesse des cultures des terroirs «s’inscrit dans la dynamique du Plan Sénégal émergent, de faire de la culture un véritable levier pour le développement économique et social», selon lui. Pour le ministre, il s’agit «de montrer et de valoriser le patrimoine des communautés autochtones, ce qui va contribuer à la relance, la promotion et la destination touristique dans la région en général et au Pays Bassari en particulier». Le maire de la commune de Bandafassi, le député-maire de Kédougou tout comme le représentant du Conseil départemental ont «magnifié» l’appui de l’Etat pour la promotion et la conservation du patrimoine culturel et artistique des ethnies Bedik, Bassari, Diallonké, koniagui.