Chose dite chose faite! Les députés de l’opposition ont mis hier leurs menaces en exécution. Les 11 commissions techniques de l’Assemblée nationale ont été installées par les élus du peuple mais dans la douleur. Comme on s’y attendait. Ça chauffait à l’Hémicycle. Les députés se sont donnés un véritable spectacle. Oumar Sarr et ses camarades ont exigé l’installation d’Aïda Mbodji à la tête du Groupe parlementaire des «Libéraux et Démocrates» en lieu et place Modou Diagne Fada, exclu du Parti démocratique sénégalais (Pds), accusé de rouler pour Macky Sall, leur principal adversaire politique.
Pour régler leur droit, les parlementaires de l’opposition ont évoqué l’article 35 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. «Les listes des candidats présentées sont ratifiées, en séance plénière, par l’Assemblée et publiées par le Président», a évoqué Thierno Bocoum devant la presse. Pour lui, vu que cette proposition n’a pas été respectée, l’opposition n’allait pas se laisser marcher sur les pieds. Dans ce tohu-bohu, le journal «Rewmi» renseigne que le député Seydina Fall dit Boughazeli s’est arraché de sa chaise pou s’en prendre violement à la députée Aïda Mbodji, la bousculant énergiquement. Mais, la députée Aïda Mbodji, comme une lionne blessée, a répliqué à la hauteur de l’affront subi. Elle a carrément giflé Boughazeli au point que le député tituba avant de perdre l’équilibre. Mais un acte que Boughazeli dément dans les colonnes de «Le Populaire». Pour lui, «Aïda Mbodji a abusé les journalistes leur disant qu’elle m’a frappé, alors que c’est archi faux. Elle n’ose même pas lever la main sur moi. Il y a plus de 60 députés dans la salle, personne ne pourra vous confirmer qu’elle m’a frappé».