Le président du groupe parlementaire de PASTEF, Ayibb DAFFE, est monté au créneau pour répondre aux critiques concernant l’absence de déclaration de patrimoine du chef de l’État à la fin de son mandat. Réagissant aux observateurs qui dénoncent ce qu’ils perçoivent comme un vide juridique, l’élu a fermement rejeté ces reproches.
Selon lui, la disposition encadrant la déclaration de patrimoine du président est clairement définie par l’article 37 de la Constitution.
« Donc si on veut toucher au mécanisme de déclaration, il faut réviser la Constitution », a-t-il affirmé. Il a précisé que la réforme actuellement en discussion au parlement ne concerne que les autres chefs d’institutions, ainsi que les autorités et agents publics dont la liste a été considérablement élargie.
Il a insisté sur le fait que le régime de déclaration du Président relève du domaine constitutionnel et ne peut donc pas être intégré dans une loi ordinaire. Il a toutefois laissé la porte ouverte à un débat futur, estimant que « dans le cadre d’une éventuelle révision constitutionnelle, cette question pourra être examinée ».
Les députés sont convoqués ce lundi et demain mardi en plénière pour examiner les quatre projets de loi dont celui portant sur la déclaration de patrimoine.
Khadydja NDIAYE