Depuis le mercredi 20 août, des représentants du gouvernement congolais et du groupe AFC/M23 sont réunis à Doha, au Qatar, pour relancer les discussions de paix.
L’objectif de ces discussions est double. D’abord, il faut garantir l’application complète de la Déclaration de principes signée à Doha le 19 juillet. Cependant, un obstacle majeur persiste : l’AFC/M23 réclame toujours la libération de ses détenus, rapporte RFI.
Pour l’heure, Kinshasa n’est pas en faveur de cette idée et insiste pour que ce point soit inclus dans l’accord final. Conclusion : ni l’une ni l’autre des parties n’est disposée à céder.
Pour signaler son inflexibilité, l’AFC/M23 a envoyé une mission réduite : uniquement deux délégués, René ABANDI et le colonel Dieudonné PADIRI, tous deux familiers des pourparlers.
Comme le rapporte RFI, leur mission est claire : aborder exclusivement la question du cessez-le-feu et celle de la libération des détenus. Selon l’AFC/M23, ces éléments sont indispensables avant de reprendre les négociations.
Selon des sources bien informées de ces pourparlers, le deuxième but de ce nouveau cycle est d’atteindre un accord de paix complet et pérenne. Dans l’éventualité où les négociations avanceraient, l’AFC/M23 pourrait étendre son équipe de représentants ou mettre à jour son mandat. Actuellement, ce n’est pas encore le cas. Un projet d’accord élaboré par la médiation est déjà sur la table.
Rémi SOUSSO