Le tout nouveau secrétaire général du Syndicat des Professionnels de l’Information et de la Communication du Sénégal (SYNPICS) a profité de la remise des cahiers de doléances du 1er mai pour interpeller le président de la République sur la situation actuelle de la presse.
Pour Moustapha CISSÉ, au moment où le gouvernement vient de clôturer une conférence sur l’emploi et l’employabilité, près de 400 maisons de presse vont être fermées pour non conformité.
D’après le syndicaliste, « une presse libre ne peut exister si elle est soumise à des pressions économiques ou politiques ». Il est possible de faire « une régulation impartiale, à la transparence dans les financements et un respect strict des statuts professionnels » tout en évitant de la suffoquer.
A ce titre, le nouveau secrétaire général demande « solennellement, dans cette salle, de surseoir à cette mesure qui renvoie toute une corporation dans le désarroi total ».
Il estime que cette date doit « être un point de départ historique, le symbole d’un nouvel élan pour la presse ».
Khadyja NDIAYE