Six mois d’incarcération de Jérôme BANDIAKY. Placé sous mandat de dépôt le 24 septembre 2024, il est poursuivi pour escroquerie, détention illégale d’armes à feu, usurpation de fonction et trafic d’armes. S’il n’avait été inculpé que pour les trois premières infractions, qui relèvent du correctionnel, il aurait pu être libéré, la durée légale de l’instruction ne devant pas excéder six mois. Passé ce délai, si l’enquête n’est pas clôturée, le mis en cause doit être relâché. Mais son cas s’est compliqué avec l’ajout d’une accusation criminelle : le trafic d’armes.
Cette charge permet à l’instruction de se prolonger sur plusieurs années, ce qui empêche sa libération, explique un de ses proches interrogé par Les Échos, qui revient sur l’affaire dans son édition de ce mardi 25 mars.
Le journal souligne par ailleurs que « Sniper » n’a jamais demandé de liberté provisoire : « il est resté tranquillement en cellule en attendant de voir la suite de l’instruction».
Babacar NGOM