La Société Sénégalaise de Presse et de Publications (SSPP), éditrice du quotidien « Le Soleil », est en proie à une crise sociale.
Le Syndicat des Professionnels de l’Information et de la Communication du Sénégal (Synpics) de l’entreprise a publié un communiqué , révélant une rupture totale du dialogue avec le directeur général, Lamine NIANG.
Silence radio et initiatives controversées
Le Synpics accuse Lamine NIANG d’ignorer systématiquement leurs correspondances, laissant plusieurs lettres sans réponse.
Le syndicat dénonce également une initiative jugée partiale du directeur général, qui a désigné d’office un coordonnateur du Collège des délégués, court-circuitant ainsi les structures syndicales légitimes.
« Par ce geste, Lamine Niang cherche à imposer un coordonnateur en contournant les structures légitimes, y compris le Synpics, syndicat majoritaire depuis les dernières élections des délégués », affirme le communiqué.
Une série de griefs et de demandes ignorées
Le Synpics retrace une série de tentatives de dialogue infructueuses.
Ils avaient notamment dénoncé un faux procès-verbal de désignation de coordonnateur, demandé une élection conforme aux règles, et exigé la reconnaissance d’un délégué suppléant. Toutes ces demandes ont été ignorées par la direction.
Rupture du dialogue et menace d’actions légales
Le syndicat dénonce un « fait inédit » dans l’histoire du « Soleil », soulignant que jamais un directeur général n’avait refusé de recevoir le syndicat le plus représentatif.
Cette situation est d’autant plus paradoxale que le président Bassirou Diomaye FAYE et son Premier ministre prônent un dialogue social permanent.
Malgré sa volonté d’apaiser le climat social, le Synpics prévient qu’il ne se laissera pas piétiner et usera de tous les moyens légaux pour faire respecter ses droits.
Liboire SAGNA