L’Ukraine va exposer mardi aux États-Unis un plan pour un cessez-le-feu partiel avec la Russie lors d’une réunion en Arabie saoudite. Il s’agit des premiers pourparlers à ce niveau entre responsables ukrainiens et américains depuis la visite désastreuse du président Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche fin février.
Vers une avancée des pourparlers de paix ? Émissaires ukrainiens et américains se rencontrent en Arabie saoudite, mardi 11 mars, pour des discussions qui pourraient s’avérer cruciales en ce qui concerne la guerre avec la Russie, Marco Rubio jugeant prometteuse une proposition ukrainienne de cessez-le-feu partiel.
Kiev va proposer une « trêve dans les airs » et « en mer » avec Moscou, a indiqué lundi à l’AFP un haut responsable ukrainien sous couvert de l’anonymat, « car ce sont les options de cessez-le-feu qui sont faciles à mettre en place et à surveiller et il est possible de commencer par elles ». La même source a aussi dit espérer que la suspension de l’aide militaire américaine à Kiev puisse être résolue lors des discussions.
La réunion de mardi à Jeddah devrait être la première entre responsables ukrainiens et américains depuis la visite désastreuse de Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche fin février, qui avait donné lieu à une spectaculaire joute verbale. Washington a depuis suspendu son aide militaire et son partage de renseignements, et Kiev tente de recoller les morceaux avec le président Donald Trump.
Après avoir été reçu par le prince héritier Mohammed ben Salmane, Volodymyr Zelensky a assuré aborder les discussions de mardi de manière « absolument constructive », estimant que l’Arabie saoudite apportait « une plateforme très importante pour la diplomatie ».
Selon la présidence ukrainienne, leur entretien a porté sur « une possible médiation de l’Arabie saoudite pour la libération de prisonniers militaires et civils et le retour d’enfants déportés », ainsi que sur les garanties de sécurité réclamées par Kiev.
Le président ukrainien ne prendra pas part aux discussions de mardi, laissant à trois de ses hauts responsables le soin d’y participer.
France 24