Le ministre des Finances et du Budget peint un tableau sombre des finances du Sénégal. Présent à la rencontre tripartite gouvernement- syndicats-patronat présidé par le Premier ministre Ousmane SONKO, il a énuméré une panoplie de freins aux satisfactions sans délai des revendications.
Pour cheikh DIBA, depuis 2019, il y a un taux d’endettement supérieur à la norme, un déficit budgétaire et des subventions démesurées sur les denrées de première nécessité. En ce sens, il révèle que «de 2019 à mars 2024, le Sénégal a largement vécu au-dessus de ses moyens ».
«Maintenant qu’on est dans un environnement d’incertitudes avec des marges budgétaires plus ou moins étranges, je viens de vous présenter la situation de la dette. Elle étouffe le Sénégal et nous devons payer ne serait-ce que pour l’année 2025 un montant de 3100 milliards FCFA aux bailleurs financiers. On peut payer, mais on peut aussi négocier sur le pic de remboursement », lance-t-il à leurs invités.
Se disant optimiste, le gouvernement s’est engagé durant cette rencontre à prendre en compte les revendications qui sont réalisables et applicables immédiatement.
Khadija NDIAYE