L’Organe de régulation du système de récépissé d’entrepôt de marchandises (ORSRE) a annoncé son objectif de produire entre 180 000 et 200 000 tonnes d’anacarde pour la campagne de commercialisation 2025.
Cette annonce a été faite par le directeur général de l’ORSRE, Issa Wade, lors d’un atelier à Ziguinchor, en marge du lancement de la campagne de commercialisation de la noix de cajou.
Un objectif ambitieux pour dynamiser la filière
Cet objectif représente une augmentation significative par rapport à la production de l’année précédente, qui était de 150 000 tonnes.
« Cette année, nous voulons mieux accompagner les acteurs de la filière anacarde afin de les aider à disposer davantage de financements », a déclaré Issa WADE.
L’ORSRE souhaite ainsi faciliter l’accès au financement pour les acteurs de la filière, notamment grâce au système de récépissé d’entrepôt.
Un atelier pour renforcer le dispositif de soutien à la filière
L’atelier de Ziguinchor, organisé en collaboration avec l’ONG Shelter For Life International, a réuni des responsables de gestion d’entrepôt, des représentants de banques et d’institutions de microfinance. Il visait à évaluer et améliorer le dispositif de soutien mis en place auprès des organisations de producteurs, ainsi qu’à définir les orientations stratégiques et les objectifs de l’ORSRE pour la filière anacarde en 2025.
« Cet atelier visait essentiellement à évaluer, ajuster et améliorer le dispositif qui avait été mis en place auprès des organisations de producteurs, tout en jetant les bases des orientations stratégiques et des objectifs de l’ORSRE pour la filière anacarde en 2025 », a expliqué Issa WADE.
Vers un cadre de contractualisation renforcé
Un des objectifs clés de cet atelier était de mettre en place un cadre de contractualisation solide entre les différents acteurs de la filière (producteurs, commerçants, transformateurs). Ceci afin de garantir le bon déroulement des financements sur récépissé d’entrepôt et de réduire les risques de mévente.
« Il visait également à mettre en place un cadre de contractualisation entre acteurs (producteurs, commerçants, transformateurs) afin de garantir le bon dénouement des financements sur récépissé d’entrepôt et de réduire considérablement les risque de mévente », a souligné le directeur général de l’ORSRE.
Accent sur la transformation locale
L’ORSRE souhaite également encourager la transformation locale de l’anacarde. L’objectif est de passer d’un taux de transformation de 6% actuellement à près de 30% à terme. Cette initiative vise à créer davantage d’emplois et de valeur ajoutée au niveau local.
« Nous voulons que les producteurs locaux s’investissent dans la transformation de nos matières premières pour créer plus d’emplois et de la valeur ajoutée », a insisté Issa WADE.
Liboire SAGNA