Devant les députés ce vendredi 21 février pour répondre aux questions d’actualité qui lui sont adressées, le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique s’est prononcé sur la suspension de la couverture sécuritaire des combats de lutte.
Jean-Baptiste TINE révèle qu’il a été approché par des acteurs pour discuter de la levée de la suspension. Pour lui, « il est inconcevable, à chaque fois qu’il y a un combat, que cela suscite des inquiétudes de la part de tous les chefs de famille et de la part de tous les concitoyens. C’est inadmissible. » Raison pour laquelle il dit maintenir sa décision de suspension.
« Cette décision va permettre à tous les acteurs de la lutte, autour du ministère de l’Intérieur, de s’arrêter un moment pour revoir comment organiser les séances de lutte en toute sécurité. Notre porte n’est pas fermée. Nous les avons écoutés, mais nous leur avons dit qu’on ne pouvait pas revenir pour l’instant sur la suspension de la couverture sécuritaire. C’est une décision difficile à prendre, mais il fallait la prendre », déclare-t-il.
Concernant le vol de bétail et les problèmes qui s’ensuivent, il considère que ce qui rend « la lutte parfois difficile, c’est qu’elle a une dimension internationale, notamment au niveau de notre frange sud. « Aujourd’hui, nous sommes en train d’insister sur une plus forte implication des communautés et de nos concitoyens », a-t-il dit.
Khadyja NDIAYE